Une ville qui danse, c’est l’image de légions de « love motels » qui fleurissent spontanément dans nos villes sud-coréennes.
Ce sont des lieux où se déversent notre surplus de tension quotidienne, et où peut s’épanouir une relation intime à l’abri de tous les jugements, voir de tous les tabous.
Love motels,
nous sommes attirés rêveurs par leurs néons appelant les noms exotiques de belles villes du monde, de reposants villages que nous ne verrons peut-être jamais.
Ici s‘offre le fantastique, le fantasme, l’érotisme de l’hyper-modernité dont les sanctuaires rutilants attirent les humains comme les lampes font danser les insectes.
La nuit n’est plus la fin du jour mais le début de tous les voyages.
Lee Seung Ha